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Chers lecteurs,
Publié ce mois-ci, le
rapport d'activité d'EURORDIS vous informe sur les orientations de la fédération, sa gouvernance et sa gestion, sa communauté, ses actions de revendications et de représentation des malades en Europe, son indépendance, sa structure financière et ses réalisations.
Après 10 ans d'efforts, la voix d'EURORDIS s'appuie sur une expertise, un professionnalisme, une détermination, une indépendance, une transparence et de bonnes pratiques de gouvernance. Cette voix nous permet de promouvoir de meilleures mesures politiques et de meilleurs services pour toutes les personnes vivant avec des maladies rares. Au cours de ces 12 derniers mois, nos efforts se sont traduits par l'adoption en juin 2009 de la Recommandation du Conseil Européen sur les maladies rares, par une activité renforcée d'une majorité d'États membres sur les plans nationaux en faveur des maladies rares, par la promotion de la valeur ajoutée clinique des médicaments orphelins en vue d'améliorer l'accès à de nouvelles thérapies, par le succès de la
Journée des maladies rares 2009 pour faciliter l'accès aux soins et faire connaître le concept des centres d'expertise dédiés aux pathologies rares, enfin, plus récemment, par le succès de la
Journée des maladies rares 2010 pour encourager la recherche consacrée à ces affections.
L'activité de ce mois de mai 2010 sera dense.
Tout d'abord, nous célèbrerons les 10 ans du Règlement européen sur les médicaments orphelins à l'Agence européenne du médicament à Londres, où nous saluerons ses réalisations, mais soulignerons aussi ses limites et le besoin de nouvelles perspectives.
Puis, notre
Conférence européenne sur les maladies rares (ECRD 2010, Cracovie) rassemblera plus de 500 participants représentant toutes les parties prenantes venus de plus de 40 pays.. L'Europe centrale et de l'Est sera particulièrement bien représentée (36 % des participants), ce qui renforcera la communauté des maladies rares et dynamisera l'élaboration de politiques spécifiques dans cette région.
Ce mois marquera aussi le début de nos 16
conférences nationales EuroPlan-EURORDIS, organisées à travers l'Europe par les alliances nationales entre mai et novembre 2010. Ces conférences ont pour objectif de promouvoir l'adoption et le développement de plans nationaux en faveur des maladies rares et les meilleures mesures pour les patients.
Pour finir, les nouveaux jeux
Play Decide (Jouer pour décider) sont désormais disponibles dans 22 langues. Mis au point par EURORDIS et le réseau européen des centres et musées des sciences (Ecsite), ils visent à favoriser l'accès à l'information et le dialogue sur des sujets essentiels comme le dépistage néonatal, le diagnostic génétique préimplantatoire, le test génétique et le conseil génétique, la recherche sur les cellules souches, la tarification des médicaments orphelins et les soins de santé transfrontaliers. Jouez et défendez votre « scénario politique préféré » !
Yann Le Cam
Directeur général
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Les 10 ans du Règlement européen sur les médicaments orphelins3 et 4 mai 2010
Le 31 mars 2010, le Règlement sur les médicaments orphelins a fêté son 10e anniversaire. Cet événement sera célébré à l'Agence européenne du médicament les 3 et 4 mai prochains dans le cadre d'un programme spécial, qui fera le point sur les 10 années écoulées et se tournera aussi vers l'avenir.
Consulter l'
annonce.
22e EuroMeeting annuel de la DIA
5e Programme de bourse de la DIA pour les représentants des maladesdu 8 au 10 mars 2010, Monaco
Les malades et leurs représentants sont des partenaires à part entière !Le programme de bourse de la DIA à destination des représentants des malades a fêté son 5e anniversaire lors du 22e EuroMeeting annuel de la DIA. Les patients et d'autres parties prenantes y voient un réel atout pour faciliter et encourager la participation de représentants de malades aux congrès annuels de la DIA.
En savoir plus__________________________________________
ACTUALITES: La Journée des maladies rares 2010 . Une campagne de sensibilisation toujours plus internationale Organisée cette année un 28 février, la Journée des maladies rares a attiré des partenaires en plus grand nombre dans plus de pays encore, et suscité des événements d'une qualité meilleure que jamais ! En Europe, en Amérique, en Asie, en Océanie et en Afrique, les groupes de malades et leurs soutiens ont uni leurs forces pour hisser les maladies rares au rang de priorité publique, en mettant particulièrement l'accent sur la recherche.
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La troisième édition de la Journée des maladies rares, organisée par EURORDIS et son Conseil des alliances nationales, a connu un succès retentissant. Partout dans le monde, une multitude d’événements ont eu lieu le 28 février ou aux alentours de cette date pour sensibiliser l’opinion aux maladies rares et aux millions de personnes touchées par ces pathologies. « La Journée des maladies rares gagne en force et en qualité chaque année, observe Yann Le Cam, Directeur général d’EURORDIS. Cette fois-ci, la campagne a renforcé sa stature internationale en s’accompagnant de nouveaux partenaires jusqu’au Japon et au Brésil. Ses résultats impressionnent en termes non seulement de chiffres, mais aussi de qualité et de créativité. »
Cette Journée des maladies rares 2010 a mobilisé au total 46 pays. Y ont participé des associations de malades originaires de 27 pays européens au côté de nouvelles venues d’Europe de l’Est (Lettonie, Lituanie, Slovénie et Géorgie, tandis que la Russie et l’Ukraine intervenaient pour la seconde fois). En Amérique du Nord, les États-Unis et le Canada ont renouvelé leur soutien, témoignant d’une énergie et d’un enthousiasme accrus. En Amérique latine, des manifestations ont été organisées en Argentine, au Brésil et en Colombie. La Journée des maladies rares a également été instaurée dans divers pays asiatiques, dont la Chine, le Japon, les Philippines et l’Inde. Et, cette année, trois pays d’Afrique se sont aussi joints à cette action.
Les activités de sensibilisation ont pris différentes formes. Parmi les temps forts de cette année figurent : la première marche pour les maladies rares au Brésil, la seconde marche pour les maladies rares en Autriche, une vente aux enchères caritative en Chine, la plantation d’arbres et un rassemblement public en Colombie, un point d’information sur une place publique en Croatie, des sessions Play Decide (Jouer pour décider) dans un musée des sciences en Finlande, le lancement d’un livre rassemblant les histoires de patients atteints de maladies rares en France, une journée d’information publique en Irlande, un marathon en Italie, une journée portes ouvertes pour les étudiants en médecine au Burkina Faso, une exposition sur les maladies rares à l’University of Malaya Medical Centre en Malaisie, une conférence de presse en Pologne, des prix pour distinguer les professionnels de santé spécialisés dans les maladies rares au Portugal, une campagne médiatique en Afrique du Sud, une première course pour les maladies rares qui a réuni 2000 personnes en Espagne, la diffusion d’un film d’information et la distribution de posters en Suède, des visites au domicile de patients atteints de maladies rares à Taïwan, un « Radio Media Tour » pour diffuser des interviews en direct sur plusieurs stations de radio à travers les États-Unis, et bien d’autres événements encore.
Certaines alliances nationales ont abordé cette journée dans une perspective politique. L’association Maladies rares Danemark a ainsi organisé des jeux Play Decide avec des parlementaires. L’alliance belge RadiOrg a présenté l’état d’avancement du plan national consacré aux maladies rares. L’alliance roumaine a travaillé à son objectif de faire inscrire un plan national de ce type au programme de santé roumain en sensibilisant les décideurs et les autorités publiques. En Russie, un appel à signatures et une pétition formelle ont été lancés auprès de la Douma en faveur d’un programme pour les maladies rares. La Fédération espagnole des maladies rares (FEDER) est intervenue officiellement au Congrès à l’occasion de la Journée des maladies rares, lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté Son Altesse Royale l’Infante Elena et le ministre de la Santé et de la Politique sociale. L’association Maladies rares Royaume-Uni a organisé des manifestations aux Parlements d’Écosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord pour sensibiliser les parlementaires et les informer plus en détail, au travers des témoignages de scientifiques et de patients, sur les maladies rares et sur les avancées révolutionnaires de la recherche dans ce domaine. Les groupes suisses de malades en association avec Orphanet Suisse ont lancé ProRaris, une nouvelle alliance nationale. En Australie enfin, une coalition composée d’associations de malades et de professionnels de santé a organisé un séminaire pour encourager à commenter le projet de calendrier national sur les maladies rares.
Plusieurs groupes de malades ont organisé des activités destinées à rapprocher patients et chercheurs, à mettre l’accent sur la recherche et à souligner la nécessité de cette recherche pour lutter contre les maladies rares. Parmi ces activités figurait la campagne de dons menée par l’alliance nord-américaine (NORD). Parallèlement, la fondation Eva Louise et Horst Köhler pour les personnes atteintes de maladies rares, en coopération avec l’alliance allemande (ACHSE), a décerné un prix à un projet de recherche. En Espagne, la fédération nationale (FEDER) et son organe de recherche contre les maladies rares (CIBERER) ont proposé une réunion scientifique intitulée « Chercher, c’est avancer ». CORD, au Canada, a organisé d’une part un Café scientifique qui offrait au public l’occasion de discuter avec des chercheurs sur la difficulté de diagnostiquer les maladies rares, d’autre part des consultations régionales sur les politiques proposées sur le territoire en matière de maladies rares et de médicaments orphelins. En Irlande, l’association GRDO a consacré un débat à « l’aventure de la recherche sur les maladies rares ». En Lituanie, le groupe de défense des droits des malades atteints de cancers rares a organisé un séminaire sur « Les syndromes héréditaires rares de prédisposition au cancer de l’enfant » à l’intention des cliniciens et des scientifiques qui travaillent avec des malades présentant ces syndromes. Ce séminaire s’inscrit dans un projet de recherche universitaire plus général. En France, l’AFM-Téléthon a tenu une conférence de presse avec EURORDIS et d’autres membres de la plateforme française des maladies rares. Elle a aussi diffusé une série d’interviews d’experts de pathologies rares sur sa webtv (
www.jamaisdirejamais.tv).
D’éminentes personnalités ont participé cette année à la Journée des maladies rares, dont les Premières dames de l’Allemagne, du Portugal et de la Bulgarie, l’Infante Elena d’Espagne, le joueur de cricket australien Steve Waugh et la Présidente philippine Gloria Macapagal Arroyo, qui a signé une déclaration stipulant que chaque quatrième semaine de février serait une « Semaine nationale des maladies rares ». Également à noter, le Pape a attiré l’attention sur les maladies rares et mentionné UNIAMO, l’alliance italienne des maladies rares, dans son message hebdomadaire délivré le dimanche 28 février !
En écho au slogan choisi cette année, « Patients et chercheurs : partenaires pour la vie ! », les associations de malades étaient invitées à nommer un scientifique ayant contribué à faire avancer la recherche pour leur maladie. EURORDIS a reçu ainsi 46 nominations, toutes visibles sur le site de la Journée des maladies rares (
www.rarediseaseday.org).
« Le site Internet a été le premier outil de communication de cette campagne, explique Denis Costello, responsable de la communication web. Il illustre parfaitement le mouvement de solidarité qui se développe autour de la Journée des maladies rares. » Sur le site Internet, qui comptabilise à ce jour 39 000 connexions depuis 156 pays, on peut voir ce qui s’est passé dans chaque pays et contacter les organisateurs locaux pour les aider. Il est possible de télécharger des outils de communication utiles, comme le logo et le poster. Le site constitue également une bonne source d’informations sur les maladies rares et sur les aspects politiques en lien avec la recherche, le thème mis en avant cette année. Les internautes y trouvent aussi un moyen d’entrer en contact avec d’autres malades et personnes concernées grâce au groupe Facebook de la Journée des maladies rares, qui a dépassé le nombre record de 10 000 fans ! Ils peuvent être informés en continu sur Twitter (plus de 700 suiveurs) et partager leurs photos et témoignages sur Flickr et leurs vidéos sur YouTube.
Cette dernière Journée des maladies rares a été marquée par d’autres initiatives intéressantes, dont le concours photo et vidéo (respectivement 250 et 30 contributions), un flux d’informations qui renvoyait vers une boucle d’articles sur la Journée, et la section des amis de la Journée des maladies rares (« Friends of Rare Disease Day »), où tous les acteurs de la Journée pouvaient s’inscrire et décrire leur contribution à la campagne de sensibilisation. Au total, 189 personnes, associations de patients, représentants de l’industrie, professionnels de santé, instituts de recherche et institutions publiques se sont ainsi enregistrés !
À l’échelle européenne, EURORDIS a organisé un colloque rassemblant toutes les parties prenantes pour discuter du calendrier de la recherche consacrée aux maladies rares en Europe.
Après cette frénésie, il est difficile d’imaginer que les organisateurs de la Journée des maladies rares sont déjà au travail pour la campagne de l’an prochain. Et pourtant. Rendez-vous le 28 février 2011 !
Pour en savoir plus sur la Journée des maladies rares :
www.rarediseaseday.orgAuteur : Paloma Tejada
Traducteur : Trado Verso
Photos:
www.rarediseaseday.orgPage created: 01/05/2010
Page last updated: 02/05/2010
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COMPTE RENDU: Développement du futur programme de recherche sur les maladies rares en Europe . Colloque européen de la Journée des maladies rares Les activités proposées à l'occasion de la Journée des maladies rares 2010 se sont conclues sur un colloque européen organisé à Bruxelles le 1er mars. Cet événement a rassemblé une centaine d'acteurs majeurs de la communauté des maladies rares qui ont discuté du futur programme de recherche sur ces pathologies en Europe.
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Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la Journée des maladies rares 2010, EURORDIS a organisé un colloque réunissant les principales parties prenantes du domaine pour discuter de l’avenir de la recherche sur les maladies rares dans l’Union européenne. Ce colloque, intitulé « Rapprocher les patients et les chercheurs pour développer le futur programme de recherche sur les maladies rares en Europe », s’est tenu le 1er mars 2010 au Centre de presse international de Bruxelles.
Organisé en partenariat avec
E-RARE, la Commission européenne,
Orphanet et
EuroPlan, cet événement a attiré plus de 100 participants de 15 pays : organismes de recherche européens et nationaux, associations de malades, représentants de l’industrie, chercheurs, journalistes, etc. Des intervenants, panélistes et participants prestigieux se sont relayés tout au long de la journée pour plaider en faveur de la recherche sur les maladies rares, et plus particulièrement pour que cette dernière soit incluse dans des programmes de financement public et qu’elle figure parmi les priorités du programme de recherche européen.
Le discours d’ouverture de Robert Madelin, directeur général en charge de la santé et de la protection des consommateurs à la Commission européenne, a inscrit les débats dans le cadre plus large du programme de santé publique européen et des objectifs du Traité de Lisbonne. « Le moment est idéal pour recentrer la stratégie de recherche autour de vos préoccupations, a-t-il déclaré. Associez votre cause au programme de santé publique global […] Les avancées dans le domaine des maladies rares ont des retombées favorables pour les autres secteurs de la recherche […] Le programme de politique de santé publique a besoin de la vision, de la créativité et du militantisme qu’apporte un réseau comme le vôtre. »
Reprenant le thème central de la Journée sur les maladies rares 2010, (« Rapprochement des malades et des chercheurs »), le colloque a cherché à identifier les futures priorités de la recherche sur les maladies rares du point de vue des chercheurs et des patients, mais aussi à promouvoir une meilleure collaboration entre tous les acteurs du domaine.
Ségolène Aymé a donné le coup d’envoi de la journée avec une présentation passionnante faisant la synthèse de l’étude d’Orphanet, « Plateforme Maladies rares », qui examine les tendances et les déterminants de la recherche sur les pathologies rares en Europe. Cette étude conclut que l’intérêt de la recherche n’est pas proportionnel à la prévalence de la maladie. En effet, de nombreuses maladies rares servent de modèles pour des troubles répandus comme la maladie de Parkinson, le diabète ou l’obésité. Il n’empêche que la plupart des projets et des équipes de recherche, des désignations de médicaments orphelins et des essais cliniques continuent de se concentrer sur quelques pathologies uniquement, au premier rang desquelles viennent la mucoviscidose et les maladies neuromusculaires. Bien qu’on observe le développement d’approches innovantes en thérapie cellulaire et génique, la pharmacothérapie reste le domaine le plus actif en matière de recherche sur les maladies rares. L’identification des gènes concentre l’essentiel des progrès réalisés dans la recherche sur les maladies rares, qui ont permis d’améliorer le diagnostic et d’encourager d’autres projets de recherche et le développement de thérapies.
L'étude d’Orphanet souligne également un aspect particulièrement intéressant pour les associations de malades en confirmant que ces dernières jouent un rôle déterminant dans la recherche sur les maladies rares, tout comme les registres et les réseaux de recherche ou les centres d’expertise européens. « La recherche ne peut s’épanouir que si elle peut compter sur une communauté de personnes motivées », affirme Ségolène Aymé. D’après ce qu’elle a observé, tous les domaines performants de la recherche sur les maladies rares disposent d’un registre, d’un réseau, d’un volume important de publications et d’au moins une association de malades les soutenant. Bien qu’il soit impossible de dire lesquels jouent un rôle moteur, il existe visiblement une dynamique entre ces quatre éléments qui doivent tous être mis en œuvre pour que la recherche prospère.
La session suivante du colloque a abordé les attentes qu’ont les chercheurs et les malades de la recherche sur les maladies rares. Manuel Posada de La Paz, membre du réseau E-RARE et directeur de l’organisme espagnol de recherche sur les maladies rares de l’Instituto de Salud Carlos III, a présenté les résultats d’une enquête menée essentiellement auprès de chercheurs pour identifier les priorités et les obstacles de la recherche sur ces maladies. Cette étude adresse différentes recommandations à la Commission européenne : augmenter le financement, promouvoir les maladies rares en tant que modèle pour les maladies répandues, faciliter la mobilité des praticiens, financer les études de validation et les lacunes en matière de recherche translationnelle et d’essais cliniques, s’intéresser aux maladies négligées (très rares) et promouvoir les réseaux financés par l’Union européenne.
La session du matin s’est terminée sur l’intervention de Fabrizia Bignami, directrice de la recherche thérapeutique chez EURORDIS, qui a présenté les résultats d’une enquête menée par EURORDIS auprès de 300 associations de malades représentant 110 maladies rares dans 29 pays européens, pour savoir comment et dans quelle mesure ces associations soutenaient la recherche. Cette étude s’est également penchée sur les priorités et les obstacles de la recherche sur les maladies rares du point de vue des patients.
La session de l’après-midi s’est ouverte sur une présentation portant sur les politiques de recherche européennes ultra modernes dans le domaine des maladies rares. Manuel Hallen, responsable de la recherche médicale et de la santé publique à la Commission européenne, a brossé un portrait détaillé des projets de recherche sur les maladies rares qui bénéficient actuellement du soutien de la Commission. Son intervention a été suivie de présentations décrivant deux projets financés par l’UE qui visent à développer la recherche sur les maladies rares au niveau européen et national : E-RARE et EuroPlan.
Les participants se sont accordés pour dire que le colloque était une réussite car il avait réuni à un moment crucial tous les acteurs majeurs du secteur pour souligner l’importance de l’investissement dans la recherche sur les maladies rares à l’échelon national et européen.
« EURORDIS s’est servi de son rôle pivot pour rassembler toutes les parties prenantes afin de formuler le programme de politique de recherche sur les maladies rares, créant ainsi une nouvelle dynamique et mettant en avant les grandes priorités, a déclaré Yann Le Cam, directeur général d’EURORDIS. Nous devons désormais continuer d’unir nos forces et en intégrer de nouvelles pour que les maladies rares puissent devenir une plus grande priorité dans le 8e programme cadre de recherche de l’UE (2014-2020). »
Pour en savoir plus :Programme et interventionsVidéo du discours d’ouverture de Robert MadelinVidéo du discours de clôture de Yann Le CamEnquête d’EURORDIS sur le rôle des groupes de malades et les priorités de la recherche sur les maladies raresInformations sur le thème central de la Journée des maladies rares 2010 « Rapprocher les malades et les chercheurs »Informations complémentaires sur l’enquête EURORDIS consacré au rôle des groupes de malades et aux priorités de la recherche sur les maladies raresAuteur : Paloma Tejada
Traducteur : Trado Verso
Photos:
European Union, 2010 & EURORDIS
Page created: 01/05/2010
Page last updated: 04/05/2010
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