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Depuis l’origine de l’être humain jusqu’à nos jours, la terre a subi d’énormes changements.

L’évolution de l’espèce et, de nos jours, l’économie et le développement sont les principaux moteurs de ces changements. Toutefois, depuis les 35 dernières années, nous sommes confrontés à deux choix : soit nous décidons d’agir de façon à permettre un avenir à notre planète et à la race humaine ou soit nous continuons à exploiter toutes les ressources jusqu’à épuisement et rendons ainsi notre planète non viable pour notre avenir.

Le choix semble assez évident et pourtant nous continuons à consommer, actuellement, 25% plus de ressources que ce que la nature peut remplacer.
Nous contribuons ainsi à la disparition annuelle de 1% des espèces animales.
L’organisme World Wide Fund, qui surveille 4000 espèces de poissons, oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens dans le monde, estime que depuis les 35 dernières années, le tiers des espèces animales est en déclin.
Les causes principales de ce déclin sont la perte d’habitats causée par l’agriculture et l’expansion urbaine, le commerce excessif de la faune et la flore (pêche, chasse, cueillette) et la pollution.

Devant l’urgence d’agir, les états membres de la convention des Nations-Unies sur la diversité biologique se sont réunis, en mai dernier, afin de trouver des solutions pour sauver la biodiversité menacée par l’activité humaine.

Il est vraiment urgent de comprendre que nous dépendons tous de la biodiversité pour survivre et par le fait même, qu’il faut la protéger.
En effet, si l’air pur, l’eau, les plantes et les espèces animales disparaissent, nous disparaissons aussi. En cette période de vacances qui s’amorce, prenons le temps de faire une réflexion et un bilan de nos actions nuisibles à l’environnement.
Changeons-en quelques-unes de notre propre volonté et non par obligation, à cause de facteurs que nous ne contrôlons pas comme le prix de l’essence ou l’interdiction de pesticides.
Vivons en harmonie avec la nature et protégeons les milieux naturels comme la prunelle de nos yeux.
N’oublions pas qu’il n’y a aucune autre planète connue sur laquelle nous pouvons vivre.
Je vous souhaite tous une belle saison estivale et de belles vacances dans les beaux paradis que nous offrent encore notre belle planète bleue.

Lucie Lauzon
Environnement Nature Boucherville

http://www.hebdos.net:80/lsb/edition242008/articles.asp?article_id=210580